Par Dewaere moi : notre avis
Par Dewaere Moi est une plongée intime dans les méandres de l’âme d’un acteur en quête de sens. Seul sur scène, Djahîz Gil questionne les doutes, les failles et la passion d’un comédien confronté à un mythe : Patrick Dewaere. En tant qu’hommage vibrant, la pièce explore la frontière floue entre admiration et manque de confiance en soi, tout en offrant une réflexion sur la vocation artistique. Une proposition intelligente, ancrée dans l’histoire du cinéma français.
7 Août 2025 à 16h26
Par Pierre F.
Dimitri Perrin, acteur célèbre pour son rôle de flic récurrent dans une série télé, et alors qu’il a le sentiment de stagner dans sa carrière, se voit proposer le rôle de sa vie : incarner Patrick Dewaere au théâtre.
Doutant d’être à la hauteur pour donner vie à son idole, plongé en plein syndrome de l’imposteur, il décide en dernier recours de consulter un psychologue pour le moins blasé. Forcé d’accepter ce contrat dans la précipitation, poussé par son agent artistique Charlotte qui s’est démenée pour lui trouver ce rôle, Dimitri hésite.
D’abord réticent, il va peu à peu exprimer son ressenti : ses peurs, ses désirs et ses désillusions, autour de Patrick Dewaere, représentant des années 70 et 80, une autre époque qui a marqué l’histoire du cinéma français, avec ses excès et ses figures mythiques.
Véritable mise en abyme, Djahîz Gil nous propose de plonger dans une époque révolue, s’adressant autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux venus, dans un huit-clos terriblement efficace. Par la maîtrise de son jeu, le comédien donne l’illusion d’un véritable échange avec un psychologue alors qu’il est seul sur scène.
Cette pièce est un très bel hommage à Patrick Dewaere, ancrée dans la réalité d’une époque, entre anecdotes parfois drôles, parfois émouvantes, mais toujours avec une grande justesse et beaucoup de sincérité. Le public est entrainé dans une véritable lutte psychologique d’une homme persuadé qu’il n’atteindra jamais son idole, lui étant inférieur en tout point.
La thématique est originale et le texte bien écrit, proposant une réflexion intéressant sur le métier d’acteur et sur les coulisses de cette univers de manière plus générale. C’est une véritable déclaration d’amour, autant adressé à une époque, qu’à une profession. Le tout est servi par une mise en scène efficace, renforçant encore plus l’immersion.
Par Dewaere Moi, un pièce de et mis en scène par Julie Allainmat, avec Djahîz Gil, du 6 au 28 août au Funambule Montmartre, Paris.
Doutant d’être à la hauteur pour donner vie à son idole, plongé en plein syndrome de l’imposteur, il décide en dernier recours de consulter un psychologue pour le moins blasé. Forcé d’accepter ce contrat dans la précipitation, poussé par son agent artistique Charlotte qui s’est démenée pour lui trouver ce rôle, Dimitri hésite.
D’abord réticent, il va peu à peu exprimer son ressenti : ses peurs, ses désirs et ses désillusions, autour de Patrick Dewaere, représentant des années 70 et 80, une autre époque qui a marqué l’histoire du cinéma français, avec ses excès et ses figures mythiques.
Véritable mise en abyme, Djahîz Gil nous propose de plonger dans une époque révolue, s’adressant autant aux nostalgiques qu’aux nouveaux venus, dans un huit-clos terriblement efficace. Par la maîtrise de son jeu, le comédien donne l’illusion d’un véritable échange avec un psychologue alors qu’il est seul sur scène.
Cette pièce est un très bel hommage à Patrick Dewaere, ancrée dans la réalité d’une époque, entre anecdotes parfois drôles, parfois émouvantes, mais toujours avec une grande justesse et beaucoup de sincérité. Le public est entrainé dans une véritable lutte psychologique d’une homme persuadé qu’il n’atteindra jamais son idole, lui étant inférieur en tout point.
La thématique est originale et le texte bien écrit, proposant une réflexion intéressant sur le métier d’acteur et sur les coulisses de cette univers de manière plus générale. C’est une véritable déclaration d’amour, autant adressé à une époque, qu’à une profession. Le tout est servi par une mise en scène efficace, renforçant encore plus l’immersion.
Par Dewaere Moi, un pièce de et mis en scène par Julie Allainmat, avec Djahîz Gil, du 6 au 28 août au Funambule Montmartre, Paris.
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Article de : Pierre F.
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