Toutes les choses géniales : notre avis
Le texte de Duncan Macmillan et Jonny Donahoe est réinterprété en version belge par François-Michel Van der Rest, accompagné de Noam Rzewski aux platines. C’est un spectacle pour tout public, en plein air, dans les hauteurs du théâtre des Doms. Interaction avec le public, une belle histoire racontée avec entrain par le comédien.
5 Août 2025 à 14h56
Par Yves G.
Un garçon de sept ans tente d’aider sa mère dépressive à garder le goût de la vie. Créant pour elle une liste des « choses géniales » comme manger une glace ou rester au lit le dimanche, il espère l’empêcher de sombrer dans ses tendances suicidaires. La liste, grandissante, découverte par ses amis ou son premier amour, va devenir universelle et s’étoffer à travers ceux qui y ajoutent d’autres exemples, simples ou loufoques.
À travers ce seul en scène et avec beaucoup d’humour, c’est un sujet grave qui est abordé : le suicide et le regard de l’enfant face à l’adulte, dont il ne peut concevoir les raisons. En distribuant ses petits papiers avant de commencer la représentation, l’artiste nous entraîne avec lui dans son histoire, nous invitant à participer à des moments clés : qui jouera le rôle de son père, qui interprètera son professeur ou sa chérie ? Chacun aura son moment à partager avec lui, puis tous ensemble pour fredonner des musiques, de Brel à Duke Ellington. C’est un plaisir de découvrir la version belge plutôt que l’anglaise : cela ajoute un décalage et une vision propre à ce pays, qui convient parfaitement au propos.
Théâtre des Doms - Festival Off Avignon 2025
À travers ce seul en scène et avec beaucoup d’humour, c’est un sujet grave qui est abordé : le suicide et le regard de l’enfant face à l’adulte, dont il ne peut concevoir les raisons. En distribuant ses petits papiers avant de commencer la représentation, l’artiste nous entraîne avec lui dans son histoire, nous invitant à participer à des moments clés : qui jouera le rôle de son père, qui interprètera son professeur ou sa chérie ? Chacun aura son moment à partager avec lui, puis tous ensemble pour fredonner des musiques, de Brel à Duke Ellington. C’est un plaisir de découvrir la version belge plutôt que l’anglaise : cela ajoute un décalage et une vision propre à ce pays, qui convient parfaitement au propos.
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