Dans Et la lumière fût, quatre voix s’unissent autour d’un piano pour redonner vie à des chansons que l’on croyait connaître. Au départ, les textes sont dits, révélant leur complexité insoupçonnée. Puis les rythmes s’emballent, les harmonies éclatent : les chansons se réinventent. Le résultat ? Un shot de bonne humeur, une performance vocale pleine d’énergie et d’humanité. Spectacle joyeux et lumineux, il traverse les générations avec fraîcheur. On ressort le sourire aux lèvres, à voir, revoir, et à savourer sans modération.
Et la lumière fût n’est pas qu’un simple tour de chant. C’est un écrin à textes, un exercice vocal délicat, une déclaration d’amour à la chanson française dans ce qu’elle a de plus sincère et inattendu. Porté par quatre voix justes, sensibles et puissantes, accompagnées par un piano complice, le spectacle prend son temps pour entrer en matière. D’abord, les chansons sont parlées. Déclamées. On redécouvre alors leur complexité poétique, parfois oubliée dans la mélodie familière.
Mais la vraie magie opère ensuite. Peu à peu, les rythmes changent, les voix s’élèvent, s'entremêlent, surprennent. Rien n’est évident, rien n’est facile. Et c’est précisément cette exigence musicale qui rend le spectacle vivant, habité, vibrant. L’énergie communicative du quatuor fait mouche. "Un bon shot de bonne humeur". C’est exactement ça : un bain de lumière, d’espoir et de voix.
Le titre n’est pas mensonger. Et la lumière fût éclaire la scène, mais aussi le cœur. C’est un spectacle sans prétention, mais avec une immense générosité. Et ce sourire qui, sans qu’on s’en rende compte, ne nous quitte plus.
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