Mathilde et Maxime sont deux jeunes fiancés sur le point de se marier. Embarqué dans les derniers préparatifs du mariage, Maxime ne retrouve plus sa chevalière, transmise par son grand-père. N’étant que deux dans l’appartement, il soupçonne vite Mathilde… jusqu’à ce qu’un rebondissement inattendu survienne : l’anneau est au doigt de Juliette, la sœur de Mathilde et meilleure amie de Maxime. De quoi réveiller les tensions enfouies à la veille du mariage.
Plongé dans un véritable thriller psychologique, le public suit avec attention les péripéties rocambolesques et les retournements de situation qui ébranlent les personnages. L’anneau devient le centre d’un jeu de miroirs où vérité et manipulation se confondent. Juliette affirme que Maxime lui a offert la bague, lui nie, Mathilde vacille : la tension monte.
Les quiproquos s’enchaînent, les dialogues fusent, les non-dits explosent. La pièce réussit à combiner avec finesse humour, tension dramatique et introspection. Chaque personnage est haut en couleur, parfois excessif, mais toujours incarné avec justesse. La mise en scène, vive et efficace, entretient l’ambiguïté jusqu’au bout.
Maxime, psychanalyste de profession, devient malgré lui le patient de son propre chaos intérieur. La pièce interroge subtilement la frontière entre l’amour sincère et l’aveuglement affectif, entre l’obsession et la preuve d’un lien véritable. Et si, comme le dit le régisseur dès le début, “il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour”, alors cette chevalière est bien plus qu’un bijou perdu.
Une comédie psychologique pleine de surprises et de rythme, qui interroge avec légèreté et profondeur les mécanismes amoureux et les jeux de pouvoir intimes.
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