Dès l’instant où le rideau lentement se lève,
Un souffle d’alexandrin doucement nous enlève.
La langue est là, ciselée, fine et flamboyante,
À la fois d’aujourd’hui, farouche, et détonante.
L’acteur a cette voix, profonde et singulière,
Qui fait danser les mots comme une ritournelle.
Le verbe est un festin, la rime un instrument,
Et l’on se perd dans l’temps avec ravissement.
Entre les mots d’hier et ceux de notre rue,
Un pont se bâtit, tendre, habile, inattendu.
Les vers s’entrelacent aux chansons et au rire,
Et chaque trait d’esprit nous donne à réfléchir.
C’est drôle et c’est profond, c’est vif et poétique,
Sans jamais s’alourdir d’un excès didactique.
On rit, on s’émerveille, on écoute, on apprend,
Car l’intelligence ici brille en tout instant.
Le texte est un bijou, le rythme une caresse,
Chaque phrase nous touche, chaque image nous presse.
Qu’il parle ou qu’il écrive, il captive sans fin,
Et fait de chaque mot un éclat cristallin.
Douze est un doux voyage en vers et modernité,
Un souffle rare, un chant de liberté sculpté.
À qui aime les mots, la scène et le talent,
Courez-y sans attendre, le plaisir est grand.
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